Et si la protection des lanceurs d’alerte permettait aux entreprises et aux collectivités de préserver leur réputation ?

Pour la plupart des gens, le lanceur d’alerte ressemble à Edward Snowden, pillant les documents de la CIA : un délateur courageux, réduit à passer sa vie dans les ambassades. Mais grâce à lui, WikiLeaks bénéficie maintenant d’un soutien général de la presse, ainsi que de nombreux organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

Un soutien d’autant plus précieux que toute collectivité comprend malheureusement son lot de pervers et de corrompus … La manipulation, le harcèlement individuel ou de gestion compromettent en effet gravement la vie de toute collectivité constituée, et en premier lieu celle de l’entreprise et de ses salariés.

Comment prendre la mesure de tels dysfonctionnements quand les mécanismes régulateurs internes n’ont pas fonctionné, soit parce que le détournement est très habile, soit parce qu’il vient des dirigeants eux-mêmes ?

L’opinion publique, prompte à clouer au pilori, a tôt fait de considérer que l’entreprise est définitivement pourrie, tout comme ses dirigeants et ses produits …

La loi Sapin II, en obligeant les entreprises, mais aussi les collectivités locales, à mettre en place une procédure permettant la prise en compte des alertes professionnelles, préserve leur réputation, en leur permettant d’affirmer leur transparence, et surtout leur volonté résolue de traquer les dysfonctionnements manifestement non réglés par les chartes internes, bien insuffisantes face aux vrais voyous.

C’est la raison pour laquelle la plateforme de recueil des signalements du site www.solution-lanceur-d-alerte.fr a été conçue. Un outil simple, efficace, discret et totalement sécurisé.

L’adhésion des entreprises et des collectivités locales à cette plateforme témoigne de leur volonté de protéger leur réputation ; elle garantit aux salariés et aux clients que les difficultés sont identifiées et traitées.

Posted by : Aline Jacquet-Duval

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